C’est la dernière bataille en date dans une intense lutte que mène depuis longtemps l’industrie agroalimentaire contre une législation très stratégique pour elle. Le Monde révèle vendredi 8 juillet l’intense lobbying et l’accumulation de conflit d’intérêts autour de l’établissement d’un système d’étiquetage alimentaire.
Début 2016, afin de favoriser la santé publique, le ministère de la santé a chargé la Direction générale de la santé (DGS) d’évaluer quatre systèmes d’étiquetage signalant les aliments les plus gras et plus sucrés et salés – et donc ceux à consommer avec plus de modération que d’autres.
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Comité coprésidé par le président d’une structure de lobbying
La DGS a ainsi mis en place deux comités : le comité de pilotage d’un côté, le comité scientifique de l’autre. Mais les conflits d’intérêts sont particulièrement présents à tous les niveaux dans les deux structures.