Stéphanie trouve sur Leboncoin une annonce pour une Megane Renault d’occasion (10 ans et 130 000 km au compteur), au prix de 2290 euros.
Pensant faire une bonne affaire, elle contacte le vendeur, la SARL Biche, qui lui donne rendez-vous sur un parking.
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Stéphanie commet l’imprudence de ne pas essayer la voiture avant de l’acheter, contrairement aux recommandations de nombreux sites de consommateurs.
Elle signe les papiers nécessaires à l’achat dans l’appartement du vendeur, et repart au volant de l’auto, sans savoir qu’elle risque un accident.
Un expert appelé à examiner le véhicule constatera en effet « une usure importante des plaquettes de frein, le dysfonctionnement du troisième feu de stop, une crémaillère de direction de cassée, un jeu important au niveau du support moteur supérieur, un parc pierres de cassé, une mauvaise fixation du bouclier avant… « .
Il précisera que « le défaut relevé sur la crémaillère de direction a des conséquences directes sur le comportement du véhicule », et écrira à Stéphanie « de ne surtout pas utiliser celui-ci en l’état ».
Stéphanie est donc propriétaire d’une voiture inutilisable, qu’elle ne peut pas immatriculer, mais pour laquelle elle doit payer une assurance.
Trois jours après l’achat, trouvant son fonctionnement « louche », elle avait demandé sa reprise au vendeur, qui la lui avait refusée. Après l’expertise, elle assigne la Sarl Biche, afin d’obtenir la résolution de la vente, pour vice caché.
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