Une étude américaine montre une réduction certaine du risque de diabète de type 2 pour ceux qui diminuent leur consommation de viande rouge.
Il y a un an, Aline Perraudin a décidé de se passer de viande. Elle raconte les 100 premiers jours de cette aventure dans un livre aussi drôle qu’instructif (100 jours sans viande, Flammarion). La directrice de la rédaction du mensuel Santé magazine le confie sans ambages: «Je ne vais pas vous dire que j’ai gagné dix ans, perdu six kilos et retrouvé une vitalité à toute épreuve. C’est faux.» D’un autre côté, «aucune baisse significative de forme. Pas d’anémie non plus, une analyse de sang l’a confirmé ».
Que l’on décide, comme Aline, de se passer de viande, «avec quelques écarts», avoue cette Bourguignonne bonne vivante, pour des raisons éthiques, ou par souci de santé, quels sont les réels bénéfices du végétarisme ou, a minima, de la réduction de la quantité de viande dans son alimentation?
L’un des premiers bénéfices identifié dans une vaste étude scientifique le fut dès 1984, dans l’American Journal of Epidemiology, après vingt années d’observation de plus de 27.000 Californiens membres de l’Église adventiste du septième jour. Des protestants dont l’hygiène de vie recommande le végétarisme ou, à défaut, l’alimentation la moins carnée possible, mais aussi de ne pas boire, ne pas fumer et de faire de l’exercice. Un bon terrain d’étude pour les épidémiologistes qui souhaitaient isoler le paramètre «viande ». Résultat: une mortalité coronarienne (cardiaque) supérieure de 60 % chez les consommateurs quotidiens de viande par rapport à ceux qui en mangent moins d’une fois par semaine.
Éviter les carences
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