Un arrêté du ministère de la Santé interdisait jusque-là l’accès aux données de santé aux organismes de recherche à but lucratif.
À chaque fois que vous allez chez votre médecin, à la pharmacie ou à l’hôpital, toutes les informations vous concernant sont enregistrées et stockées au sein du Sniiram (Système national d’information inter-régimes de l’Assurance-maladie). Au total, cette base de données voit transiter chaque année 1,2 milliard de feuilles de soins, 500 millions d’actes médicaux et 11 millions de séjours hospitaliers. Cette mine d’or, l’une des plus grandes bases médico-administratives au monde, comprend deux catégories de données: les données agrégées, traitées afin d’obtenir des informations anonymes sur des groupes d’individus ayant des caractéristiques communes (hommes de 50 ans présentant un diabète de type 2, par exemple), et les données à caractère personnel.
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