Pour permettre aux consommateurs de choisir les produits alimentaires les plus favorables à la santé, une représentation graphique simple de leur qualité nutritionnelle devrait faire son apparition sur les emballages. Mais plusieurs systèmes sont en concurrence. Avant de donner son aval à l’un d’entre eux, le ministère de la Santé s’apprête à lancer une évaluation en conditions réelles dans les magasins.
Choisir les produits alimentaires les plus favorables à notre santé n’a jamais été aussi complexe. Offre pléthorique, promesses publicitaires à cent lieues de la réalité, références a priori semblables qui cachent des différences de taille : le casse-tête est permanent comme nous l’avons démontré à plusieurs reprises.
Pour permettre aux consommateurs un choix rapide et éclairé, la loi de santé publique votée en janvier dernier a prévu la mise en place d’un système d’étiquetage nutritionnel simplifié, « une présentation complémentaire au moyen de graphiques ou de symboles », dit le texte. Ce système sera facultatif (la réglementation européenne ne permet pas de le rendre obligatoire) mais unifié : pas question de voir cohabiter différents types de logos au risque d’ajouter à la confusion.