Imaginez un monde dans lequel vous ne pouvez pas acquérir de médicaments – vendus sans prescription – auprès d’un pharmacien en ligne au motif que seules les officines physiques seraient à même de vous prodiguer les bons. Cela vous paraît fiction ?
C’est pourtant le message envoyé par les deux derniers projets d’arrêté relatifs à la vente en ligne de médicaments lesquels laissent entrevoir de nombreuses restrictions, le plus souvent injustifiées au regard des objectifs consuméristes et de santé publique.
La ligne de l’UFC-Que Choisir est toujours restée fidèle à deux principes incontournables sur ce sujet : une sécurité sanitaire maximale pour le consommateur, quel que soit le canal de distribution, tout en assurant le renforcement de la concurrence. Pourtant, à l’instar de l’avis rendu par l’Autorité de la concurrence, je regrette le manque cruel d’ambition de ces arrêtés qui sont comparables à de minuscules pansements sur de nombreuses jambes de bois, et qui décourageront probablement le développement des pharmacies en ligne.
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