Le ministère de l’Écologie s’apprête à publier un décret sur l’étiquetage des désodorisants d’intérieur à combustion. Que Choisir espérait un texte protégeant la santé des consommateurs, il n’en est rien.
Le plan national pour la qualité de l’air intérieur publié par le gouvernement en 2013 prévoyait d’étiqueter les produits susceptibles de polluer l’air intérieur et précisait même que « les produits les plus polluants, par exemple les encens qui émettent plus de 2 µg/m3 de benzène, seront interdits ». C’était prometteur, Que Choisir avait applaudi cette volonté de protéger la santé des usagers.
Mais au vu du projet de décret actuellement en consultation, on peut dire que la montagne accouche d’une souris. Les fabricants de produits polluants ont de quoi se réjouir. Consacré aux produits désodorisants à combustion, c’est-à-dire aux encens, bougies, papier d’Arménie, brûle-parfums… le texte présenté par le ministère de l’Écologie se contente d’exiger que les emballages de tous ces produits portent les mentions « ventiler la pièce après utilisation » et « éviter d’inhaler directement la fumée ».
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