Ekaterina Dvinina (La Lettre des juristes d’affaires) | Le 09/02/2016 à 06:30
Les juristes de l’Union fédérale des consommateurs-Que choisir, première association de défense des consommateurs en France, ont fait du contentieux le fer de lance de leur action. Ils tentent également d’intervenir en amont du travail législatif, en faisant du lobbying auprès des pouvoirs publics.
Au siège de l’UFC-Que choisir, qui fédère plus de 150 associations et près de 150.000 adhérents, « c’est le service juridique qui mène les affaires », annonce d’entrée de jeu Alain Bazot, président de l’association depuis 2003. De fait, les juristes y sont en nombre. À commencer par Alain Bazot lui-même, professeur de droit public à Dijon où, malgré un agenda surchargé, il continue à enseigner une fois par semaine. Il en va de même pour Jérôme Franck, directeur général délégué, ancien avocat de l’association, et pour Cédric Musso, directeur de l’action politique, lui aussi juriste de formation. « Le service juridique est notre cœur nucléaire de combat juridique et judiciaire », renchérit Alain Bazot.
Il fait partie des quatre services « politiques » de l’association, au même titre que le département des études, qui réalise les analyses économiques, celui des relations institutionnelles, chargé du lobbying, et celui des relations associatives qui anime le réseau des membres de la fédération. Ainsi, c’est une autre équipe, composée d’une vingtaine de juristes et rattachée au service marketing, qui est en charge du service d’assistance juridique proposé par l’association (l’abonnement ouvre droit à trois consultations à distance par an).