Si les amateurs éclairés savaient depuis longtemps que la gélatine alimentaire est une substance d’origine animale, de nombreux internautes l’ont découvert le 19 septembre dans un communiqué de Foodwatch, une association qui lutte pour les droits des consommateurs. Pourtant, il suffit de taper «scandale E441» dans Google pour se rendre compte que le sujet revient tous les ans à la une.

Cette année, c’est donc une ONG qui dénonce le manque de transparence de certains industriels, accusés de ne pas indiquer assez clairement la composition de leurs produits. Sont concernées plusieurs marques comme Yoplait, Nestlé, Carrefour, Cémoi et Haribo utilisant de la gélatine sans préciser son origine animale ou en ne la mentionnant pas de manière «suffisamment lisible», d’après Mégane Ghorbani, responsable de campagne Foodwatch. On vous dit tout sur cet ingrédient autrefois utilisé sans méfiance, aujourd’hui montré du doigt.

La gélatine, quèsaco ?

La gélatine est une substance solide transparente (ou légèrement jaune) sans goût et sans odeur qui sert de gélifiant, d’agent texturant ou d’épaississant en cuisine. Elle apporte de l’élasticité aux bonbons, de la consistance aux crèmes ou aux préparations pour gâteaux, de l’onctuosité aux yaourts et desserts lactés et elle clarifie le vinaigre, les jus et parfois le vin. Elle s’obtient grâce à la cuisson prolongée de collagène, une protéine présente dans la peau, les cartilages, les muscles et les os des animaux (préalablement débarrassés des résidus de viande par un lavage à l’eau chaude puis séchés et traités à l’acide chlorhydrique). «En France, 80% de la gélatine est d’origine porcine», rapportait l’association Gelatine Manufacturers of Europe à LCI en 2015. Le reste provenant, d’une part, de peaux de bovins, et, d’autre part, d’os de porcs, de volailles et de poissons.

La raison d’un désamour

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