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Etiquetage nutritionnel : pourquoi le Nutri-Score peine à s’étendre sur tous les emballages

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Lancé en novembre 2017, cet étiquetage facultatif classe les aliments selon leur qualité nutritionnelle, mais il n’est présent que sur une petite partie des produits alimentaires. Pourtant, il est censé aider à lutter contre la « malbouffe ».

Les vignettes Nutri-Score classent les aliments en cinq catégories.
Les vignettes Nutri-Score classent les aliments en cinq catégories. (FRANCEINFO)

L’étiquette peine à décoller. L’agence Santé publique France lance une campagne de publicité pour faire connaître le Nutri-Score, un étiquetage de couleur qui indique la valeur nutritionnelle des aliments sur les emballages. Les spots de promotion sont diffusés à partir de lundi 7 mai à la télévision, à la radio, et sur internet.

Lancé en novembre 2017 par le gouvernement, ce nouvel étiquetage a pour ambition d’améliorer l’information nutritionnelle fournie aux consommateurs. La signalétique renseigne surtout sur les teneurs en graisse et en sucre. Elle comprend cinq lettres, allant du A vert, pour un aliment de bonne qualité nutritionnelle, au E rouge, pour un mauvais score nutritionnel. Facultatif, l’étiquetage n’est employé que par les industriels volontaires. Mais pourquoi une telle lenteur dans sa diffusion ? Franceinfo a identifié trois explications.

Parce que les industriels traînent des pieds

La petite étiquette a subi les foudres des entreprises de l’agroalimentaire avant même son lancement. Son initiateur, le nutritionniste et professeur Serge Hercberg, a remis son rapport en novembre 2013. Et l’étiquette n’a été lancée qu’en 2017. Quatre années auront été nécessaires, signe de la pression exercée par ces entreprises pour empêcher le Nutri-Score.

Au niveau européen, l’industrie agroalimentaire aurait dépensé un milliard d’euros en lobbying pour faire échouer un projet de feux tricolores sur les produits, dénonçait un rapport de l’ONG Corporate Europe Observatory, cité par Allodocteurs. Les industriels profitent également de la réglementation européenne, qui oblige le score à rester facultatif.

Parce que certains géants de l’agroalimentaire veulent leur propre label

La signalétique a été …

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