Les phyto-œstrogènes

Le fond du problème repose essentiellement sur les isoflavones du soja et de ses dérivés. Les « soja-sceptiques » pointent du doigt ces phyto-œstrogènes qui, dans l’organisme, peuvent mimer l’effet des œstrogènes, hormones surtout produites par les ovaires et dans une moindre quantité par les testicules et les glandes surrénales.

Alors que ces hormones sont classées dans la catégorie des perturbateurs endocriniens par l’Afssa (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation), certains mettent en garde contre d’éventuels troubles hormonaux chez les femmes comme chez les hommes (une mauvaise qualité du sperme), favorisant le cancer du sein ou des problèmes de thyroïde. Les enfants de moins de 3 ans ainsi que les femmes enceintes et allaitantes ne peuvent en consommer. Du côté des défenseurs du soja, on argue notamment que l’action hormonale est 1000 à 10.000 fois inférieure à celle des œstrogènes endogènes (produits naturellement par le corps). On rappelle également que les Asiatiques consomment la plante depuis des millénaires sans le moindre problème et que des études épidémiologiques ont prouvé l’effet préventif du soja sur les cancers hormono-dépendants.

Mauvaise absorption des nutriments

L’autre point d’accroche dénoncé par …

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